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mercredi 4 février 2015

Cabotage au paradis, partie 2

LBelle navigation entre Gros Piton et Bequia, 53 NM à un peu plus de 6 nds de moyenne. Pour avoir de la place aux mouillages il est toujours préférable d'y arriver tôt. Nous sommes donc partis de Gros Piton à 6 h 40 et à 15 h nous cherchions notre place dans la baie de Bequia.
Nous avons fait de belles pointes de vitesse dans le canal entre les îles Ste Lucie et St Vincent mais le long de la côte de cette dernière le vent est très perturbé. 
Les courants dans le secteur des îles et des canaux peuvent être importants, au nord de St Vincent nous avions un courant favorable de pratiquement 1 nds. Parfois il est supérieur à 2 nds et de travers en franchissant les canaux entre les îles.

Au nord de l'île le vent prend une direction plus Nord, au centre de l'île il devient pratiquement nul et change de direction et au sud il prend un peu de Sud. Le passage du milieu est délicat à négocier et nous nous sommes retrouver en direction de Sté Lucie pour éviter un empannage intempestif...! Le vent n'étant pas très fort nous avons envoyé le gennaker dans le chenal et la partie nord de l'île.
Ça n'a pas vraiment impressionné nos passagers qui ont bien récupéré du lever matinal.

St Vincent est magnifique mais l'insécurité qui y règne ne nous autorise pas à profiter des beaux mouillages que l'on appercoit.
La goélette de ce mouillage, battant pavillon de St Vincent, était à Marigo Bay en même temps que nous.
Le mouillage de Bequia, port Elisabeth, où il est possible de faire les formalités de douane est beau mais très encombré. Nous n'y resterons qu'une nuit, après avoir fait un avitaillement en légumes frais proposés par des doudous très sympathiques. Les prix ne sont pas plus avantageux qu'en Martinique, les cours sont connus de tous.

Nous quittons Bequia à 11 h sous un ciel couvert, en direction de Moustique, l'île des milliardaires. Cette île est plus à l'Est que les autres et dans les alizés c'est au près serré que nous naviguerons. Nous sommes partis en même temps qu'un catamaran Lagoon 45 qui est arrivé au mouillage de Canouan après que nous ayons bu l'apéro....! Nous marchions correctement à 35 ° du vent alors que lui devait être à 50 ° pour une vitesse peut être inférieure à la notre. Les cata préfèrent les allures portantes, c'est confirmé mais Seayousoon n'est pas ridicule au travers et avec le gennaker il est même devant.

 L'ancrage étant interdit à Moustique, nous y prenons une boule de mouillage, que l'on va nous facturer 200 $ EC (67 €) ! Forfait pour 1 à 3 jours et comme nous n'y resterons qu'une journée le tarif est élevé, pour un mouillage sans eau ni électricité.
La plage n'est pas grande mais il n'y a pas foule, en arrière plan, c'est le domaine des pêcheurs locaux et les plaisanciers sont sur leur bateau ou dans le très agréable établissement d'où est prise la photo.

Le lendemain 21 janvier nous partons à 13 h pour rallier l'île de Canouan après 15 NM de navigation. 

La baie est magnifique, bien protégée et le capitaine Michmich va s'y régaler en planche à voile, malgré  un vent changeant de direction et de puissance à différents endroits.
Les boat boys nous proposent du gasoil, de l'eau et des langoustes. Nous nous laisserons tenter par des beaux spécimen bien vivants qui nous seront vendus, sans discussion, 10 €/kg...!
Sur le bord de la plage il y a un bel hôtel où nous irons nous connecter à internet. Dans les hôtels de luxes tout est cher, la connexion comme le jus de fruit !

Dans ce bel environnement nous resterons 2 jours et profiterons du prix des langoustes une deuxième fois. Cette fois c'est William qui nous a interpellé pour nous proposer le fruit de sa pêche. Mais avant de nous montrer ses produits il a voulu que nous l'amenions sur le bateau. Une vrai démarche commerciale et un personnage très sympathique. En plus du prix, cette fois 15 €/kg il a souhaité quelques verre de rhum et un t-shirt. En contre partie il nous a offert un poisson supplémentaire.

Le t-shirt était trop petit pour Michmich, mais parfait pour William. Il faut dire que la chasse sous marine donne des muscles légèrement différents que ceux que l'on cultive à coup de ti'punch...
Didier s'est essayé au stand up paddle avec succès et c'est sans difficulté qu'il s'est dirigé. Par contre, en voyant Michmich batailler pour contrôler la voile dans les sautes de vent, il n'a pas souhaiter essayer la planche à voile. 
La planche c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas.

Le 23 janvier nous partirons pour les Tobago Cays, qui méritent leur réputation....











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