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mardi 12 décembre 2017

Motolombia ou comment découvrir la Colombie autrement

Depuis que nous sommes partis, en 2014, l'activité qui manque le plus à Michel est la moto tout terrain. La Colombie est un pays magnifique, avec des montagnes de la jungle, des plages, etc....
Notre escapade dans la Sierra Nevada nous a montré que les pistes sont aussi nombreuse que variées et permettent de découvrir des villages loin de tout, préservés de la modernité et dans des paysages magnifiques.
Et s'il était possible de faire une escapade moto tout terrain ? Un petit tour sur Google et hop c'est MotolombIa qui apparaît.

Une entreprise crée par un Danois, Mikkel Thomsen. Après avoir bouclé un tour du monde complet en moto, il a roulait sur tous les continents , il s'est posé en Colombie. Là, dans ce pays attachant, il a fondé une famille et développé son activité de moto aventure.

Différents circuits sont plannifiés sur l'année et des parcours sont taillés sur mesure des demandeurs.

Le manque de moto pour Michel, les paysages splendides et les pistes fabuleuses ont tôt fait de lui donner une envie irrésistible d'y aller.
Manu du bateau Seayou est intéressé également et la décision est prise le 3/12, on y va ! Mikkel répond à nos demandes d'informations ou de circuits adaptés pratiquement dans l'instant.  Le 5/12 nous prendrons donc un avion pour Cali dans le Sud-Ouest de la Colombie, où se trouve Motolombia. 4 jours taillés sur mesure pour nous 2, avec au moins 60 % du temps en off road et guidés par un pro de la moto.
2jours pour tout réserver, ça presse! Nous nous ruons sur les sites de réservations des vols. Aïe ça ne marche pas, plus d'internet, bug sur le site, etc. Heureusement il y a un bureau de la compagnie Avianca à Santa Marta, mais il faut attendre lundi, l'ouverture des bureaux. D'après le peu que nous avons vu sur le site, il y a des vols disponibles....

Lundi la jolie demoiselle nous trouve les vols qui vont bien. Départ prévu le lendemain matin, une escale à Bogota pour arriver à Cali en milieu d'après midi.
Recherche et réservation d'un hôtel en centre ville, ouf tout est prêt, sauf les bagages. Qu'est-ce qu'il faut prendre ? Nous aurons chaud, nous aurons froid à plus de 1500 m d'altitude, il va pleuvoir et il faut le minimum de bagages. D'une part pour ne rien mettre en soute et surtout pour ne pas charger la moto ! Une sélection et 2 tris suivants le sac à dos est fait. Lever à 7 h rendez vous au bout du ponton avec Manu.

Manu encore frais et dispo accompagné par sa petite famille.

Les bisous, les recommandations d'usage et hop on monte dans le taxi pour l'aéroport.
Départ à l'heure, arrivée à Bogota le temps de manger une salade, d'attraper une tourista pour Michel et d'attraper la correspondance pour Cali.
Nous ne verrons rien de plus de Bogota...!

Arrivés à Cali un véhicule de Motolombia viendra nous attendre à la descente de l'avion et nous déposera à notre hôtel.
Pose des VIP...

Heureusement, la tourista de Michel attendra que nous soyons à l'hôtel pour se déclencher.

 L'imodium qui va bien et tout rentre dans l'ordre. Visite de Cali, l'activité qui y règne, en comparaison, ferait passer une ruche pour une maison de retraite. En plus de l'activité normale il y a les préparations des fêtes de Noël et des décorations qui vont avec. Les trottoirs sont pleins, les rues regorgent de voitures, de motos, vélos, piétons, les vendeurs à la sauvette interpellent les passants à tue-tête, les magasins ont la sono à fond pour accrocher le chaland. Vivement le doux bruit d'un moteur en plein régime !
Nous cherchons sur TripAdvisor un restaurant, pas loin de l'hôtel et où il sera possible de manger des pâtes. Des sucres lents, en préparation des efforts qu'il faudra faire dès demain. Le resto n° 1 pour les pâtes est à 200 m et c'est le restaurant de l'hôtel Marriott. Peut-être trop cher, un coup d'œil sur la carte nous rassure, les prix sont, pour nous européens, très avantageux. C'était bon, pas cher, copieux et servi avec le sourire.
Discussion agréable avec Manu qui s'inquiète de ne pas avoir le niveau en tout terrain. Vite rassuré, ce n'est pas de l'enduro mais du mix routes et pistes de terre.
Taxi le mercredi matin pour être dans les locaux de Motolombia entre 8 h et 8 h 30. La façon dont notre dossier a été traité, dès notre première demande, nous avait semblée venir d'une société sérieuse. S'il pouvait rester des doutes, quand nous sommes entrés, ils seraient tombés.
Au moins une trentaine de motos, toutes récentes ou neuves. Honda, Yamaha et BMW en grosse majorité. Le staff est là pour nous accueillir. Nos motos sont prêtes, récentes, bien entretenues.
Manu a choisi une Yamaha XT 660 R, moncylindre, 48 CV, hauteur de selle 865 mm, 185 kg.


Pour Michel et son gabarit une BMW F 800 GS, bicylindre en ligne, 85 CV, hauteur de selle 890 mm, 232 kg, avec antipatinage et ABS déconnectables.
Les "outils" sont prêts, les pilotes aussi, il suffit de tourner la poignée !

Nous faisons connaissance avec David qui va nous guider pendant les 4 jours. Un jeune américain ancien pilote pro, il vit en Colombie où il a rencontré sa girl friend et parle couramment espagnol et anglais. Nous allons pouvoir encore améliorer notre anglais.
Le circuit est tracé pour  6 à 8 h de pilotage par jour, avec 60 % du temps en off road. Les hôtels sont retenus avec les petits déjeuners. Pour les autres repas ce sera fonction de notre position aux heures considérées.
Nous ferons entre 150 et 200 km par jour, essentiellement sur des pistes forestières, des pistes en terre et cailloux, qui relient les petits villages entre eux dans les montagnes, ou des petites routes bien sinueuses. Quelques rares passages sur des autoroutes, qui sont d'ailleurs gratuites pour les motos !
Le tracé approximatif de notre circuit.
Dans cette région de Colombie, il faut rester vigilant sur les routes. Celles à flanc de montagne ont assez souvent un éboulement qui bloque le passage, ou bien c'est la moitié de la route qui s'est effondrée. L'obstacle ou le trou, dans un virage ou pas, ne fait jamais l'objet d'une signalisation. Le gros trou, faisant suite à un début d'éfondrement de la route, est signalé par un bâton fiché dedans. Le jour ça peut être visible, mais la nuit...!
Donc, sur la route comme sur les pistes il faut rouler sur le filet de gaz....comme on l'a toujours fait !

Nous avons donc roulé 4 jours, au départ de Cali vers le Nord jusqu'à Salento. En fait l'axe de notre circuit s'étale sur une longueur de 400 km dans une vallée de 50 km de large. Nous passerons sur les montagnes qui la bordent de chaque côté, avec des altitudes supérieures à 1500 m. Chaud bien sûr dans la vallée et un peu frais en haut ou bien dans les nuages. Les vues des hauteurs de nos pistes étaient parfois à couper le souffle. Certains villages étaient magnifiques comme Salento, d'autres complètement perdus dans les montagnes, sans route, juste une piste difficilement praticable les jours pluvieux. Les véhicules utilisés par les villageois sont essentiellement des petites motos. En solo, souvent à deux et parfois à trois. L'enfant ou même le petit bébé coincé entre le pilote et son épouse. Souvent sans casque, au mieux un pour trois. L'autre véhicule souvent rencontré est la jeep willy's. Pour la plupart des taxis qui passent leur temps à rouler dans ces pistes avec 4 à 6 personnes à l'intérieur et 3 personnes sur le marchepied. Ces véhicules sont relativement étroits et heureusement !


Alors que Michel passait un camion, qui s'était garé sur le côté droit juste avant un virage serré à gauche, pour le laisser passer, s'est retrouvé nez à nez avec une dame et son enfant. La collision a été évitée de justesse. Michel a jeté sa moto contre un muret tout en sautant dans le fossé et la dame s'est déportée sur sa gauche. Plus de peur que de mal ! La dame était désolée de m'être fait tombé, alors qu'elle n'y était pour rien. Son mari est arrivé sur sa moto avec deux enfants supplémentaires. Spontanément il m'a aidé à relever ma moto en s'inquiétant des éventuels bobos que je pourrais avoir ou la moto. Quelques mots en espagnol pour remercier, dire d'où nous sommes, les féliciter pour leur gentillesse, pour la beauté de leur pays et s'est reparti.

La première journée va nous amener à Tuluà en passant par les montagnes à l'ouest.


Avec un arrêt déjeuner au bord d'un lac artificiel immense, d'une quinzaine de km de long et particulièrement bien venté. Quelques kitsurfs naviguaient pendant que nous dégustions notre premier repas typique.

Cet endroit est bondé le week-end, malgré sa mauvaise réputation. Autrefois les narco trafiquants venaient s'y divertir en choisissant de très jeunes filles dans les villages environnants, sans se soucier des bébés qui viendront après. Aujourd'hui les touristes ou les vacanciers des environs peuvent louer ou pratiquer tout ce que l'on trouve au bord de l'eau un peu partout, jet skis, dériveurs,...
Par des pistes sympathiques, parfois un peu techniques nous arriverons à Tuluà.
Dans ces pistes délicates Manu tombera en restant coincé sous sa moto. Il lui sera impossible de retirer sa jambe tout seul. Le temps que l'on s'aperçoive qu'il n'est plus derrière et que l'écart semble un peu long, David ira le retrouver en trombe. La moto relevée, check-up de Manu, contusion à l'intérieur du tibia, égratignure au coude et douleur aux côtes, qu'il s'était cassées il y a 2 mois à Bonaire.
Heureusement le casque a protégé la tête, par contre le coude était moins protégé.
Le redémarrage sera un peu dur pour Manu après cette chute, l'appréhension crispait le pilote. Michel part devant, à son rythme et attends les autres à chaque intersection. Arrivés en haut d'une partie bien pentue et complètement défoncée, David prendra Manu sur sa moto, à son grand soulagement, bien qu'impressionné par la conduite de David. Ils rejoignent Michel où il attendait et c'est lui qui monte derrière David. En effet c'est un sacré pilote, les difficultés sont avalées avec dextérité et douceur. Seul le dernier tronçon qui monte fort, bloquant la moto devra être franchi à pied pour Michel, après avoir aidé au redémarrage de David. Il arrivera en haut tout essoufflé, 2 mn de récupération et Michel attaque la descente, remplie d'ornières et de marches, avec l'XT 660. Dans ce genre de passage le poids en moins facilite bien les choses, une 520 KTM serait la moto idéale...
Michel fait de l'enduro depuis 35 ans et, comme le vélo, ça ne se perd pas trop. Il n'y a que la condition physique qui manque. Mais ça, ce n'est qu'à partir du deuxième jour que l'on commence à s'en apercevoir.

Arrivé à l'hôtel de Tuluà Michel se rend compte que le top case ne s'enlève pas ! Le chasseur de l'hôtel, 4 ou 5 étoiles, lui fournira de magnifiques poches poubelles pour tout amener à la chambre. Ce n'était pas la classe Vuitton pour nos arrivées dans les hôtels !
Non non, Manu ne fait pas les rayons petites filles, il n'a que des garçons ! Il sort de la cabine d'essayage car il avait oublié son short. Le shopping s'imposait car le pantalon plein de boue, ce n'est pas trop la classe non plus !

La viande qui est en train de cuire a été sortie d'une poubelle ! Nous l'avons espérée propre ! Mais dans ces régions un peu reculées, les standards de présentation et de découpe de la viande ne sont pas ceux auxquels nous sommes habitués. Après une autre tentative nous nous contenterons de poulets, de saucisses ou de pâtes.

Le lendemain réveil à 7 h pour un départ à 8 h. Petit déjeuner copieux avec des œufs brouillés agrémentés de jambon et de fromage, plus pain, beurre, confiture.
Nous rallierons Salento par de belles pistes forestières que Michel attaquera pleine balle, laissant Manu retrouver ses sensations, sous la surveillance de David. Belles pistes, avec un grip excellent, traversant de magnifiques forêts.


Manu a encore les côtes un peu douloureuses....
Barrage temporaire pour travaux d'abattage. La responsable du chantier est sur la moto devant et donne les consignes à l'ouvrier en orange. Nous avons demandé que l'on nous laisse passer, car il y avait la place mais la chef n'a pas voulu...
La forêt est entretenue et exploitée.
Au sortir des forêts nous traverserons des bananeraies.
Les pistes pour atteindre ces lieux de plantation sont consolidées par des parties en béton. Pas facile d'y rouler quand elles sont pleines de cailloux qui se sauvent sous nos roues. D'ailleurs Michel en y passant trop lentement, pratiquement à l'arrêt, perdra l'équilibre. Le poids de l'engin ne il lui permettra pas de le retenir. Il faut juste ne pas rester coincé sous les 230 kg....
Impossible de la relever, il faudra attendre 10 mn, que Michel avait pris comme avance, pour que David l'aide à relever l'engin.
Hop ça repart pour arriver à Salento. Magnifique village que nous verrons tout éclairé car le 7 décembre c'est la fête des lumières.



Après un bon dîner, une glace sur la place du village nous ne mettrons pas longtemps à nous endormir dans un hôtel plus simple que le premier mais néanmoins très confortable.
Le lendemain matin sera repos pour Manu pendant que David et Michel feront de belles pistes dans la vallée du café.
Lieu très touristique et comme ce vendredi est férié nous rencontrerons beaucoup de promeneurs, à pied, en VTT, à cheval ou en taxi.
Arrêt dans une finca (ferme) de café. La visite est comprise dans le tarif du tour de moto mais Michel en ayant déjà visiter une, ils se contenterons de boire un café dans ce bel endroit.

Les colombiens produisent du café, peut-être pas des meilleurs de la planète mais ils sont corrects. Par contre dans la fabrication du breuvage ils sont loin d'avoir le label espresso italiano ! Nous avons voulu déguster un restreto ! Ce fut une véritable purge.
L'établissement fait hôtellerie, il y avait 2 français que nous ont présentés les gens du bar. Pas causant les écolos barbus, sûrement pas contents de voir un compatriote en moto. C'est vrai que nous les dérangions dans une, vraisemblablement, formidable partie de dominos, dont ils ont à peine levé la tête. Le serveur en était tout désolé ! Pas de soucis, tous nos compatriotes ne sont pas des patriotes... ! Les français ne sont pas les plus souriants ou les plus ouverts des touristes, contrairement aux autres nationalités, Européennes ou pas.
Puis nous sommes repartis vers une rivière, le point touristique du lieu. Du coup encore plus de monde dont des groupes de cavaliers, pas tous à l'aise sur leur monture, qu'il fallait doubler au bon moment, entre le groupe descendant et celui montant. La piste est particulièrement technique avec quelques passages de grosses ornières ou de marches. D'ailleurs un organisateur de promenades à cheval n'a pas voulu que nous passions. En palabrant avec un autre, après avoir retiré nos casques, nous avons eu la permission, à nos risques et périls en cas de collision.
Balade à cheval tranquille, le guide marchant à côté en tenant parfois la longe du fier destrier.
Nous traverserons le guet où les belles guapas aiment prendre la pose pour se faire tirer le portrait.

À la fin de ce secteur Michel aura son pneu avant crevé.  Du coup c'est par la route que nous rentrerons à l'hôtel, Michel sur la moto de David en traçant direct et David avec la moto à plat.
 David s'attaquera à la réparation mais la trousse à outils ne comportait pas ce qu'il fallait. Un réparateur de Willi's nous en fournira une partie et avec un peu d'astuces le reste sera fait. Un petit garage de montage de pneus fera le travail de remplacement de la chambre à air. Une heure après, la moto était en état de poursuivre sa route.
La demi-journée de repos a fait du bien à Manu. Il a retrouvé de bonnes sensations et attaque sur un bon rythme les pistes bien roulantes qui s'offrent à nous. Attention toutefois il y a parfois des pièges ou des véhicules en sens inverse ! N'est-ce pas Manu, tu dois t'en souvenir de la jeep rouge ! Tu l'as vu de très très près !!!
Hélas le temps va se gâter et nous aurons la pluie qui se transformera en trombe d'eau. Les vêtements sont vite traversés et nous seront trempés jusqu'aux os en moins d'un quart d'heure !
Arrivés à notre hôtel dans le village Roldanillo nous tenterons de faire sécher nos vêtements, chaussettes, bottes. Dans chaque nous en avons tiré un bon verre d'eau ! Peine perdue, tout ne sera pas sec le lendemain matin et de loin !

L'hôtel est un repaire de parapentistes et nous y rencontreront des Allemands venus pour voler dans ces montagnes. Le village est à 1500 m d'altitude, on supporte la petite laine.
Soirée habituelle dans un village ayant la même configuration que Salento et que beaucoup d'autres que nous traverserons.
Le lendemain matin discussions sur le type de chemins que nous devons prendre. Il a plu la veille et une bonne partie de la nuit. Ce qui veut dire que les pistes vont être bien grasses, avec des bourbiers où l'eau stagne et des ornières dessinées par les gros engins qui ravitaillent les villages. Les allemands nous souhaitent bon courage, nous voyant tout vermoulus. Manu est ok pour le off road. Un Chemin est choisi, avec l'hôtelier qui connaît bien sa région. 20 km de pistes avant de trouver une route pour en sortir et éventuellement continuer par la route si c'est trop dur.
Nous attaquons par un bourbier profond, les motos saucissonnent dans tous les sens, ça glisse de la roue avant et de la roue arrière, attention, quand les 2 roues ne sont pas dans la même ornière c'est la chute assurée ! Avec ces glissades, le plus dur est de garder de la vitesse, donc de la motricité, et continuer à franchir. Sans vitesse il faut "pédaler" des 2 jambes pour maintenir la moto et avancer pas toujours où on voudrait. La bonne technique c'est debout sur les cale-pieds, garder un peu de vitesse, la moto bien serrée entre les jambes, les bras tendus et le cul bien en arrière.
Paradoxalement Manu dans ces pistes délicates se régale et, à l'échapatoire possible, il choisi de continuer sur les pistes. Quand nous attaquerons les hauteurs, du fait de la pente, l'eau n'y stagne plus. Plus de bourbiers et ça devient beaucoup plus facile. Nous traverserons des petits villages perdus et croiserons ou doublerons des motos, souvent avec 2 personnes qui sont habituées à franchir ces difficultés avec des motos bien moins performantes que les nôtres mais aussi beaucoup moins lourdes. Nous rattraperons 2 jeunes filles, toutes pimpantes, malgré les chemins encore un peu boueux qu'elles prennent avec précautions, mais sans casque. Pas le choix pour elles quand il faut aller en ville il faut y aller !
Nous traverserons un village où les policiers guident les enfants sur leur vélo pour faire le tour des quartiers. Un policier devant sur sa moto avec feux et sirène et un autre derrière pour fermer la marche.
Nos motos, inhabituelles ici ont beaucoup attiré les garçons.

Du coup derrière le policier ouvreur il n'y avait plus que des filles !

Puis nous rentreront tranquillement sur Cali par quelques pistes et des petites routes bien agréables pour prendre un peu d'angle avec la moto. La pluie fera une courte apparition sans gâcher la dernière journée.
Encore un peu gras dans certains endroits, attention ça glisse !
Notez la technique de Manu, le pied sortie et le déhanchement !
Des petits virolos bien sympas, toujours dans des paysages magnifiques.
Attention aux rencontres parfois insolites. Heureusement il tient bien sa droite !
Les chevaux sont partout en Colombie.

Nous serons au siège de Motolombia en milieu de journée, courbaturés mais contents. L'organisation, les motos, les lieux visités, les hôtels, tout était au top.
Les petites éraflures que nous avons fait subir à nos motos n'ont pas fait l'objet de remarques particulières. Par contre quelques jours après nous sommes avertis que les frais de réparation sont tirés de la caution ! Pas cool comme méthode, nous aurions aimé être avertis de vive voix et assister au contrôle de la moto à notre retour.
Après avoir chaudement remercié David nous sommes rentrés à notre hôtel. Nous pensions aller faire un tour dans un des endroits réputés pour la Salsa, dont Cali est la capitale. Il paraît qu'à Cali il y a les plus jolies femmes de Colombie. Trop fatigués, nous nous contenterons d'aller au même resto que la première fois.
Une petite soirée avec musique live bien agréable et à minuit nous dormirons à point fermé.

Le lendemain nous aurons quelques frayeurs avec le retard de notre vol Cali Bogota. Impossible d'attraper la correspondance pour Santa Marta Ça s'est vite arrangé mais nous avions plus de 2 h de retard à Santa Marta.
Il ne faisait pas vraiment chaud dans l'avion et la fatigue accumulée pendant ces 4 jours s'est fait ressentir, dans l'inactivité les yeux se sont fermés rapidement.
Nos femmes avaient organisé une petite fête avec les amis sur le salon extérieur de la marina. Cela a bien fini notre escapade. 

Merci à elles, sans qui cette aventure n'aurait pas eu lieu.

Que le soleil soit avec vous.









3 commentaires:

Unknown a dit…

Hola les amis,
nous vous avons vu partir ce matin de bonne heure :-( Je pense que nous nous ne vous reverrons plus car nos chemins se séparent... Nous quittons Panama dans 2 jours pour Providencia. Nous vous souhaitons plein de belles navigations dans le pacifique et nous ne manquerons pas de suivre vos aventures via votre blog ;-) Les SeaYou ;-)

Unknown a dit…

Bonjour les SEAYOU,

Nous vous suivons depuis ..... le début pratiquement , et comme vous, nous ferons le tour de ce grand Monde , en Oce 45 !

Vous passez le Canal de Panama, j’espère que vous nous ferez un commentaire sur ce passage,

Pour info, on a vu ca sur le web

https://www.sailmagazine.com/cruising/shipwrecked-on-a-panama-canal-transit#disqus_thread

Continuez et bon vent a vous,
au plaisir de se voir peut être, un jour ....

Michel et So

Au planning a dit…

Bonjour,
Nous passons le canal le 2/03/2018, la réservation est faite et nous avons notre numéro de passage. Seayousoon a été vérifié en dimension et contrôle des équipements. La longueur prise en compte va du bout du davier, sans l'ancre, jusqu'à l'extrémité des panneaux solaires. Soit 47 " la tranche supérieure du tarif est 50 ".
Nous raconterons tout bien sûr. Connais tu le forum des oceanis ? http://oceanisvoiliers.forumactif.org/
Merci de nous suivre, sur le blog et sur l'eau bientôt donc....