Après une nuit au mouillage à San José , gentiment bercés par une petite houle, nous reprenons notre route , sachant que nous quittons la région de Murcía pour l'Andalousie !!!
Une fois encore nous démarrons à la voile mais le vent pend du sud et au bout d'une heure notre cap nous oblige à avoir le vent dans le nez.....donc moteur !
À Almerimar nous serons au port et en profiterons pour faire le plein de gasoil, et quelques courses, avec nos Amis de Loya, que nous devrions retrouver là-bas.
Au sujet des courses, c'est très intéressant en Espagne ...il n'y a pas de fruits ou de légumes au-dessus de 1 € le kg !!!
Et tous sont excellents !
De plus lorsque nous nous arrêtons dans un resto, nous pouvons manger pour environ 10euros par personne sans problème, boisson et café compris.
Surtout qu'ici, le régime tapas est de rigueur et que leur choix reste très variés...légumes, poissons, viandes sont la plupart du temps grillés....leurs oranges absolument énormes comme des pamplemousses nous régalent à l'heure des encas !!!
Nous comprenons pourquoi les fruits et légumes ne sont pas chers, car depuis Carthagene nous observons des km2 et des km2 de cultures sous serres, tout le long de la cote. C'est vraiment impressionnant et nos producteurs français peuvent se bouger autrement qu'en allant faire le blocage des supermarchés. Il faut bien que cette immense production espagnole s'écoule !
La côté est encore très sauvage et montagneuse, ponctuée de temps en temps par des villes plus ou moins importante. La brume complique un peu la prise de photo car tout est plus ou moins estompé et sans contraste. Les mouillages ne manquent pas et ce doit être agréable de faire du cabotage entre 40 NM au Sud d'Alicante et Malaga.
Envoyé de mon iPad




3 commentaires:
ben moi j'préfèrerai que les agricultures français ne se bougent pas du tout plutôt que de faire de la suproduction qui pourrit les sols et avec des systèmes d'esclavage comme ça existe en Espagne...
Si je croise un agriculteur du coin je lui ferait la suggestion....
Certains producteurs français se bougent justement, pour proposer autre chose que des légumes bourrés de pesticides et cueillis par des immigrés clandestins dans des conditions de travail dignes du 19ème siècle.
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