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samedi 16 juillet 2016

Gran Roque

Après une courte navigation dans un chenal bordé de chaque côté par une Barriere de corail, qui fait quelques zig et Zag obligeant à un peu d'attention de la part du capitaine Michmich. Attentif mais décontracté comme vous pouvez le constater.....

Cette île de l'archipel des Roques est la seule habitée. Malgré l'aggravation des problèmes au Venezuela la vie est toujours cool. Peut-être que les approvisionnements sont un peu plus compliqués qu'en début d'année mais les gens sont tranquilles et reconnaissent qu'ils sont chanceux d'être ici et non à Caracas. L'année dernière nous changions 1 $ contre 600 bolívars, en début d'année c'était contre 700 et aujourd'hui c'est 800 bolívars que nous avons. Certains prix ont suivi l'inflation, d'autres pas alors que certains ont quadruplé. Le coût de la vie reste quand même très intéressant pour nous.
Chaque semaine un ou deux bateaux apportent les marchandises commandées et qui étaient disponibles. Les bateaux sont arrivés hier et après une attente de plus d'une heure devant le magasin nous avons trouvé des légumes frais. Nos cales sont pleines et nous pourrons survivre les 3 prochaines semaines, surtout avec la pêche qui devrait être aussi fructueuse, si ce n'est plus, qu'à La Blanquilla.
L'économie est tournée exclusivement vers le tourisme et ce sont une douzaine de posadas qui font vivre les habitants de l'ile.
C'est un lieu de villégiature réservé aux gens les plus aisés du Venezuela et du monde entier.
On y vient pour la beauté des paysages, les immenses plages, le soleil, le vent et la mer.  Outre le farniente sur les plages splendides, les activités tournent autour du kitesurf et de la plongée sous-marine ou du snorkeling.
Les posadas pour la grande majorité sont des établissements hôteliers très joliment décorés et accueillants.

Lorsque l'on y arrive en bateau les formalités d'entrée sont un peu fastidieuses mais nos interlocuteurs sont sympathiques et accueillants. Ils faut passer par 5 bureaux différents, pour un coût total de 110 €, dont 100 € pour le parc national et le reste pour l'immigration. Après ces formalités nous pouvons rester 15 jours dans l'ensemble de l'archipel des Roques.

Avant de quitter  l'archipel nous devrons déclarer notre sortie du territoire vénézuélien. Pourtant nous ne le quitterons pas vraiment car, d'une part l'ile de Gran Roque se trouve à l'Est des autres et en voilier c'est compliqué de remonter face au vent pour faire le document de sortie et, d'autre part après l'archipel des Roques nous allons passer au 2 ou 3 semaines dans les 2 archipels des Aves. Nous resterons donc près de 4 semaines en infraction théorique.
Aux Roques nous n'avons jamais été contrôlé et aux Aves les contrôles sont effectués par de sympathiques jeunes soldats qui restent plusieurs semaines sur une île déserte. Ils sont contents de voir du monde et de récupérer quelques produits de première nécessité dont ils manquent. Nous troquons donc notre autorisation de rester contre du savon, dentifrice.... D'après les navigateurs rencontrés, cette année les équipes de gardes cotes ont du mal à se déplacer car les moteurs doivent être économisés, faute de pièces de rechange et d'huile moteur.

Dans cette petite île, depuis notre mouillage, nous arrivons à nous connecter sur le wifi offert par le gouvernement Bolivarien. Quelque chose qui est toujours impossible sur un territoire Français, sans passer par un opérateur privé et payant, avec des connexions pas toujours probantes.
Nous en profitons pour rattraper le retard de nos petites obligations administratives et pour donner de nos nouvelles, avant de quitter Gran Roque mercredi prochain.

Portez vous bien

Que le soleil soit avec vous.

Nicole et Michel
Seayousoon

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