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lundi 31 juillet 2017

Los Roques le plus bel endroit des Caraïbes

Nous y retournons toujours avec autant de plaisir. C'est magnifique !

Après une belle navigation, bien variée question vent, nous sommes arrivés à Bouchiyaco, notre habituelle première étape dans l'archipel des Roques. Nous avions 2 heures d'avance sur Zig Zig et plus de 4 h sur le reste de la flottille. Toutefois nous allons nous séparer pour cause de divergence de vue sur la météo. Notre séjour à la Blanquilla a été écourté par l'annonce d'une onde tropicale ou même d'une tempête tropicale. La météo donnait par la BLU de Afrodite et Zig Zig était la plus alarmiste. Celle utilisée habituellement par Seayousoon n'indiquait que de la pluie mais pas de vent fort. En cas de tempête et de risque de renverse le mouillage de la Blanquilla n'est pas sûr. Comme il vaut mieux regretter d'avoir pris trop de précautions que pas assez nous sommes tous partis en même temps.
Après quelques centaines de mètres de la plage, la flotte a pris un départ canon, 30 nds de vent pendant 1 h environ. Suffisamment longtemps pour que Seayousoon s'échappe de la meute. Puis après la période bien ventée nous avons envoyé le parasailor, histoire de ne plus se faire rattraper. En fin de nuit, derrière nous, une masse bien noire, énorme et zébrée d'éclairs gagnait du terrain sur nous. Le parasailor a donc été affalé plus tôt que prévu car avec 140 m2 qui tire sous un bel orage pourrait faire des dégâts. En fait l'orage est passé à quelques milles au nord et semblait avoir perdu de son énergie. C'est toujours mieux comme ça.

Seayousoon et Zig Zig sont rentrés dans l'archipel par l'entrée Sud, la Bouche de Sébastopol et pris le mouillage devant Bouchiyaco. L'éclairage était splendide, des nuages noirs et une trouée pleine de soleil juste pour nous. Comme si un phare surpuissant trouait la couche nuageuse pour nous montrer le chemin et faire ressortir toute la palette des bleus.

Nos amis sur Zig Zig ont apprécié cet accueil exceptionnel !

Afrodite et Passim ont choisi de passer par le Nord, en contournant Gran Roque et craignant toujours de gros orages, ils ne nous ont pas rejoints au Sud. En fait, comme nous pouvions l'observer, les orages suivaient une route plus au nord pour nous laisser tranquilles dans notre écrin. Avec un vent de 20 à 25 nds le mouillage de Gran Roque est toujours peu confortable, contrairement à celui de Bouchiyaco. Du coup Afrodite et Passim sont allés se mettre à l'abri à Sarki, un mouillage au Sud-Ouest de Gran Roque.

Depuis nos activités se partagent entre le snorkelling, la planche à voile pour Michel, le kite pour Yves, le jeu de boules pour tous, un peu d'approvisionnement le jour de l'arrivée du bateau, cours de cuisine italienne pour les filles et même une soirée disco, etc.... Nous ne sommes pas les seuls à attendre la lancha vénézuélienne. Il faut faire la queue en espérant qu'il nous restera des produits frais....





En fait, contrairement à ce que nous redoutions des événements politiques du pays, l'avitaillement est plus facile que l'année dernière. Par exemple il y a du sucre et de la farine, alors que le boulanger était en chômage par manque de matières premières en 2016.

Nous avons revu avec plaisir les propriétaires de la possada La Cigala, Liana et Enrique. Le dîner qu'Iliana et sa cuisinière nous ont préparé était particulièrement bon et rafiné. Enrique s'était joint aux équipages de Passim, Zig Zig et Seayousoon. Un grand moment de gastronomie et de convivialité. Du pur bonheur, comme seul le voyageur peut rencontrer, au hasard des escales, des rencontres et de l'alchimie du monde de la voile. D'ailleurs Iliana et Enrique sont des voileux et logent sur Althea, leur beau Jeanneau 53, à 3 NM de la  possada, au splendide mouillage de Francisquies. Bateau sur lequel nous avons passé une excellente soirée avec une viande grillée comme il y avait longtemps que nous n'avions pas mangée.




À la soirée disco, les filles ont mis le feu en dansant sur le bar. Tous les danseurs présents se sont rués sur leur téléphone pour immortaliser ce moment exceptionnel à Gran Roque...! Curieusement le lendemain beaucoup nous faisaient de grands saluts, le pousse levé.

Soirée disco à la Possada Galapagos où nous avons été particulièrement bien reçus par les propriétaires. Paola a l'art de l'acceuil. Après une promenade sur le sommet de Gran Roque nous sommes passés devant cette immense et très jolie possada. Curieux de voir l'interieur, nous avons discrètement pointé notre nez  et... Paola nous a fait visiter son splendide établissement. Son mari s'est joint à nous, ils nous ont offerts un rafraîchissement, bienvenu après notre marche sous le soleil. Après une discussion fort sympathique nous sommes retournés à nos bateaux en promettant que nous reviendrions pour la soirée disco, et nous y avons passé une excellente soirée.

Demain lundi 31/07 nous quittons Gran Roque pour les mouillages de Carenero, Bequeve puis Cayo de Agua. Ensuite nous irons passer 1 mois aux Aves de Borlavento et Sotavento. Les îles de ces 2 archipels sont désertes et nous n'auront plus accès à un wifi avant d'arriver à Bonaire début septembre....

Que le soleil soit avec vous....






dimanche 30 juillet 2017

Première étape vers l'ouest

Après 3 semaines d'attente des joints du sail drive, un rapide remontage, un dernier avitaillement dans un grand supermarché, nous avons enfin quitté le chantier de Grenada Marine.
Pas pour une longue navigation car nous sommes allés à Whisper Cove marina pour nous approvisionner en bonne viande. Des canadiens qui ont arrêté leur voyage dans cette marina, qu'ils ont, opportunément, achetée au propriétaire précédent.
Petite marina d'une trentaine de bateau, un restaurant, un bar, une cuisine et une petite épicerie. Le tout dans un joli décor et un accueil très sympathique. Depuis 3 ans nous nous y arrêtons avant de partir pour les îles Vénézueliennes. Grâce à un emballage sous vide, nous conservons la viande un mois au frigidaire. Après ce délai, c'est pêche obligatoire.

Nous avons donc quitté Grenade samedi 15 juillet 2017. La veille au soir, au mouillage sur une bouée, nous avons assisté au feu d'artifice traditionnel du 14 juillet. En effet, à côté de Whisper Cove marina il y a une île privée, propriétée d'un riche Français qui ne faillit pas à ses origines.  En même temps il assure un spectacle pour les clients du splendide ressort qu'il a construit.

Cette fois c'est le vrai départ de notre route vers l'ouest. Pas de retour en arrière, pour quand même revenir dans l'arc antillais, dans quelques années....
Nous allons vérifier si la terre est effectivement ronde !

Départ donc samedi avec très très peu de vent puis plus du tout quand nous sommes arrivés à la pointe sud de l'ile. Moteur pendant 3 h, ce n'était pas ce que la météo nous avait donné. Normalement nous aurions dû avoir 14 à 17 nds de vent arrière. Il nous aura fallu attendre 3 h pour que Eole se réveille un peu et nous gratifie d'un petit zéphyr inférieur à 10 nds, en plein dans l'axe de notre route. Cette direction du vent, ou l'allure pour les initiés, n'est pas celle dont on rêve vraiment. Les vagues arrivant en général de trois quart arrière font faire quelques embardées au bateau pas confortable. D'autre part le vent qui fait avancer le bateau est le vent apparent. C'est à dire la combinaison du vent réel avec celui donné par la vitesse du bateau. Dans le cas d'un vent venant de l'arrière la combinaison  donne un vent apparent égal au vent vrai soustré du vent vitesse qui a une direction contraire. Dans notre cas 10 nds de vent donnait un vent apparent de environ 5 nds. Pas beaucoup pour pousser Seayousoon et ces 10,5 t !

Sauf si vous avez une très grande voile, genre spinnaker. Et cette année nous nous sommes équipés d'un spi particulier le parasailor. Une grande voile qui se gonfle comme une bulle, avec une ouverture au milieu et derrière une aile genre parapente.


Cette construction, assez complexe, devant donner une simplicité de conduite. Nous ne l'avions essayé que 3 fois et avec l'aide de l'expérimenté Fifi. Cette fois nous étions en équipage réduit et plein vent arrière. Après quelques petites difficultés au lancement, dues à un mauvais rangement dans le sac, cette magnifique voile c'est joliment gonflée.
Une petite séance de réglages, afin de trouver un fonctionnement optimal, et nous sommes partis pour 160 NM de vent arrière d'abord dans peu d'air puis un peu plus jusqu'à 16 nds. La simplicité d'utilisation n'est pas une fausse publicité.
Malgré les vagues et les embardées qu'elles provoquent, malgré la variation du vent qui nous faisait empanner très souvent nous n'avons pas eu à toucher aux réglages du parasailor. Du coup, comme le temps n'annoncait pas de grains ou de coup de vent nous l'avons laissé toute la nuit. Nous avons même dormi chacun notre tour. Cette voile donne confiance et Nicole se sentait en sécurité, toute seule dans le cockpit pendant ses quarts.
Jusqu'à minuit le vent est resté en-dessous de 10 nds et notre moyenne n'était que de 5,3 nds. 

Comme vous le constatez, nous allons bien vers l'ouest.
Les panneaux solaires se sont d'ailleurs trouvés dans l'ombre du parasailor, assez tôt dans l'après-midi. Heureusement l'hydrogénérateur était suffisant pour que nos batteries soient tout de même gavées.

Après le ciel étoilé était magnifique, avec une demi-l'une qui a fait la fainéante en ne se levant qu'après minuit.

Puis le vent est passé à 12 nds avec des pointes à 16 en montant la moyenne à 7,2 nds.
Où l'on voit qu'en surfant sur une vague nous avons fait une pointe à 12,9 nds. Pas si mal...

Sur l'ensemble du parcours la moyenne a été de 6,2 nds, ce qui n'est pas si mal, compte tenu des conditions de vent.
De plus, grâce à cette absence de besoin de réglage malgré une variation du vent de -170 à +170°, nous avons navigué en route directe. Le pilote automatique était réglé sur le point d'arrivée et nous y a mené  en droite ligne, comme un bateau moteur. Par contre la grand voile s'affolait quand le vent passait d'un bord sur l'autre. Michel avait confectionnait une retenue de bôme, mais les changements fréquents nous ont amenés à border au maximum la GV pour la laisser vivre sa vie avec des empannages fréquents mais sans dommages.
Bref nous sommes assez contents de notre navigation et satisfaits par cette nouvelle voile qui vient garnir la garde robe de Seayousoon, pourtant déjà pas mal fournie. Un grand merci aux Ti'Amara qui nous ont convaincus lors de nos navigations, de concert, l'année dernière et un grand merci également au beau Fifi qui a fait le porteur des 42 kg de cette voile....

A 12 h 30 nous arrivions à La Blanquilla où nous attendaient Barbara et Jean du cata Afrodite et Nicole et Alain du bateau Passim...avec une belle petite langouste. En fait ils nous ont avoué qu'ils ne l'avaient pas pêchée eux mêmes mais achetée 3 $ pièce aux pêcheurs, en saison de pêche ici. Il'faut dire qu'à proximité du mouillage nous n'en avions pas pris les 2 années précédentes. Il faut aller sur un autre coin de l'ile... Mais à 3 $ pièce....

Demain départ pour la chasse sous-marine entre 10 h et 10 h 30, juste pour un complément de poissons pour nos amis Dominique et Yves du bateau Zig Zig qui nous rejoignent.
La nuit dernière a été quand même un peu courte donc ce soir on ne traîne pas...

Ce message ne sera envoyé sur le blog que lorsque nous aurons du wifi, dans une petite semaine.

Que le soleil soit avec vous.

 

dimanche 2 juillet 2017

On attend toujours les pièces...

Les pièces du sail drive sont attendues mardi 4/07, si la douane de Grenade ne fait pas de zèle...
Puisque nous devions attendre, après avoir fini le carénage, nous nous sommes lancés dans le polish de la coque au dessus de la ligne de flottaison.
Cela consiste à passer de la cire, d'attendre qu'elle sèche puis de frotter pour faire briller. Cette fois Nicole est remise de sa sciatique et a participé énergiquement.

La coque n'était pas encore terne mais la différence de brillance, après le polish, est très visible.
Ainsi nous avons moins le sentiment d'avoir perdu du temps, en attendant nos pièces de rechange.
Avec cette vue vous pouvez imaginer qui fait le bas et qui fait le haut.... Le plus dur dans ce travail est quand même le déplacement de l'échafaudage. Il est pourtant succinct mais la planche est lourde et après une sciatique ce n'est pas l'idéal... Heureusement que la Nini, ancienne brocanteuse, est super costauds.


La saison des pluies est bien là et nous avons été assez souvent interrompus par de belles ondées tropicales.


Ces ondées qui se succèdent nous rappellent que l'on doit surveiller la météo. Nous sommes dans la période des risques de cyclones, bien que dans le sud de la zone habituellement touchée.
La dernière alerte et la première de la saison s'est soldée par une tempête tropicale, dénommée Bret, elle menaçait l'ile de Grenade et fait inhabituel elle est passée plus au sud de Grenade. Du coup nous n'avons pas eu de vent, juste de la pluie en très grosse quantité.
Un deuxième phénomène météo est entrain d'arriver sur l'arc antillais. D'après les prévisions il se renforce ou va se renforcer dans les jours qui viennent. Pour le moment il avance lentement, d'où des prévisions pas forcément fiables. Les conditions qui peuvent, ou pas, le faire se développer ont le temps de changer avant qu'il arrive.

Sur la photo ci-dessus  on voit bien la trajectoire estimée. Normalement ça devrait passer au-dessus de la Martinique, avec plus de 60 % de risque de transformation en cyclone. À suivre....

Pendant que nous nous occupions de la coque, nous avions confié le renforcement du portique inox aux soudeurs du chantier. L'idée était de pouvoir lever l'annexe en y laissant le moteur. Dans son ancienne configuration le portique pliait dangereusement avec le poids de cet ensemble. De ce fait il nous fallait enlever le moteur et le remettre tous les jours. D'autant que nous envisageons de changer de moteur pour un plus puissant, donc plus lourd. L'annexe doit être levée pour naviguer mais aussi chaque soir de mouillage afin que les algues et les coquillages ne s'y accrochent pas ou moins vite.
D'autre part il est plus difficile de voler une annexe, ou son contenu, quand elle est suspendue assez haut au dessus de l'eau. Les cadenas sont toujours trop légers. Tous les bateaux sont équipés d'un gros coupe boulons pour éventuellement couper rapidement les câbles des haubans, 10 mm de diamètre, en cas de démâtage. Rapidement, car il faut éviter que le mât tape trop longtemps la coque et fasse un trou.... Avec ces coupes boulons les cadenas ne résistent pas

C'est le tube au premier plan, légèrement incliné par rapport à la verticale, qui a été rajouté comme une jambe de force. 
Nous avons profité de ce nouveau tube pour agrandir le support moteur et le décaler vers l'arrière pour faciliter la mise en place.

Le bateau c'est notre maison et l'annexe est notre voiture. L'annexe, que nous avons changée en fin d'année dernière a la bonne taille mais son moteur, de 8 CV, est un peu juste. Quand nous sommes au mouillage, loin du ponton de débarquement, qu'il y a du vent et du clapot contraire, un peu chargés des courses ou équipement de plongée, la vitesse est faible et en buttant sur les vagues nous prenons la douche. Avec plus de puissance le semi-rigide se cabre plus et passe mieux les vagues.
Dans les îles polynésiennes notre tirant d'eau nous obligera à mouiller assez loin des côtes et donc à parcourir plus de distance, avec les allers et retours parcourus en une journée.
Tout cela nous ne le savions pas quand nous avons choisi les équipements initiaux. C'est l'expérience qui nous manquait avant de voyager au long court. 

Vendredi 7/07 nous attendons toujours les joints. Avec le numéro de suivi sur internet nous avons constaté que le colis a été donné à DHL le 4/07, soit le jour où nous pensions le recevoir. Le fournisseur nous ayant dit que l'enlèvement avait été fait le 30/06 !
Aujourd'hui les pièces sont sous douanes à St Georges, capitale de Grenade, après un périple incroyable.

2 passages à Trinidad et Tobago, un petit tour à Panama et un autre au Vénézuela.... Pas le plus court chemin entre la Martinique et Grenade, alors qu'il y a une liaison aérienne tous les jours !

La secrétaire du chantier ce matin n'était pas certaine de récupérer les pièces aujourd'hui. Donc elles vont arriver lundi ce qui fait encore 3 jours à attendre. Le capitaine est en ébullition, à force de tourner en rond.
Nous avons prévu de modifier l'installation de gaz car les bouteilles butagaz ne pourront pas toujours être remplies dans les endroits où nous allons passer. Les raccords ne sont pas aux mêmes normes. A partir de Grenade c'est la norme US qui a cours. Le détendeur norme US que nous attendons également est lui aussi bloqué en douane....
Dans cette transformation nous allons gagner en confort car les bouteilles butagaz que nous utilisons ne contiennent que 2,5 kg de gaz alors que nous en avons trouvé une qui contient 9 kg et qui est en aluminium. Moins de poids et pas de corrosion.
Avec 2,5 kg nous tenons 3 semaines, avec la nouvelle nous tiendrons 10 semaines... Le luxe !
La petite bleue fait vraiment petite...

Heureusement qu'il y a des rencontres pour nous aider à prendre notre mal en patience.
Un pêcheur local passe de temps en temps sur le chantier pour nous proposer sa pêche du jour. Jeudi il avait de belles bêtes....
Shanique notre voisine de chantier sur le catamaran Migrateur nous a montré comment les préparer sauce thermidor. Grand moment et beaucoup de monde dans la cambuse avec nos amis Dominique et Yves du bateau Zig Zig.


Nous avons eu bien chaud dans le bateau pendant la préparation mais quel régal !....

Le soleil semble avoir mis le feu en passant derrière les collines qui bordent le chantier...

Ce vendredi soir c'était soirée barbecue avec orchestre, belle ambiance et les ribbs étaient très bons...
Avec nos amis Shanique et Gerent du bateau Migrateur.

Si vous avez de bons yeux vous verrez Nini danser sur le sable, juste avant la baignade....!

Depuis que nous sommes sur terre, à partir de 17 h nous nous habillons avec chemise et pantalon pour ne laisser qu'un minimum de peau aux moustiques. Le temps est à la pluie, les flaques d'eau qui stagnent partout les attirent et ils s'y reproduisent les salopiaux...

Nous espérons recevoir les pièces lundi et pouvoir remettre Seayousoon à l'eau mercredi ou jeudi...?

En fin de semaine prochaine nous allons donc pouvoir mettre le cap sur la Blanquilla, la première île vénézuélienne, avec Zig-Zig qui a décidé de faire route avec nous , et où nos amis Barbara et Jean d'Aphrodite devraient nous y attendre avec Nicole et Alain du bateau Passim.

La chose extraordinaire de ce voyage réside dans les rencontres que nous faisons. L'alchimie qui crée l'amitié ne se fait pas toujours, mais quand elle se fait il semble que nous nous connaissions depuis des années....et nous avons tant de points communs avec cette nouvelle Vie !! 
    
Amie...ami...
Toi qui vit loin d'ici,
Dis-moi,
Si la nuit
Tu vois la même lune que moi...
Comme un espoir...
De se revoir ? Enzo Enzo

Que la lune et le soleil soient avec vous !